• Chili, SantiagoChili, Santiago

    A La Paz. Nous avons achete une orange pressee a une marchande de rue. Pendant que nous etions en train de boire notre jus, Daniel etait, avec une dame tenant un stand de biscuits-bonbons, assis a proximite. Ils nous ont propose un tabouret et Daniel, curieux d entamer la conversation, nous a demande d ou l on venait. On sentait chez lui une ouverture, une envie de discuter, melee de timidite: il baissait parfois la tete, intimide par les questions. Sa posture sur la premiere photo est tres caracteristique de cette ouverture-retenue. Lorsque nous sommes revenues le lendemain lui apporter les photos developpees, il etait tout seul en train de tenir le stand. Un enfant touchant, travailleur de la rue. Il aimerait devenir ingenieur.


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  • Chili, Santiago

    Tania, tient avec son mari autrichien, la Casa de familia ou nous avons loge a Sucre. Tres belle maison, sorte de bateau echoue au sommet de la ville. Grandes fenetres, terrasse, pour profiter d un admirable point de vue surplombant la ville. Tania a une grande fille de 22 ans deja maman et, avec son epoux autrichien, un petit garcon de 6 ans. Tania porte la tresse de facon plus moderne et sexy dirons-nous que les traditionnelles cholitas. Tania est originaire de la region de La Paz, mais elle ne parle pas aymara, la langue du coin.

    Qui connait l etat habituel de mes poches et sacs, ne s etonnera pas que j aie momentanement, j espere, egare le papier sur lequel j avais ecrit les mots de Tania. (et vous remarquerez aussi qu avec certains claviers, j ai quelques problemes de ponctuation)


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  • Chili, Santiago

    Au marche de Sucre. Dora etait ouverte et sympathique. J'ai decouvert un fruit de la region, le maracuya, sucre et bon.


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  • Chili, SantiagoChili, Santiago

    A Sucre. Alejandra a 83 ans et s'occupe encore quasi quotidiennement de sa petite epicerie. Elle prend quand meme le temps le dimanche d'aller a la messe et enventuellement de dejeuner dehors. Nous lui avons, un soir, achete une bouteille d'eau a travers la grille fermee de la boutique (c'est ainsi a Sucre, beaucoup d'epiciers font commerce a travers la grille close de leur magasin). La discussion avec Alejandra s'est eternisee, puis elle a fini par nous faire entrer dans la boutique et nous offrir un verre de vin, nous chanter un air en quechua... Alejandra, dont le mari est mort il y a quelques annees, tient a son independance, et vit dans un appartement jouxtant la boutique. Les deux mots suivants ne sont pas venus tout de suite: Alejandra s'est mise a parler de la politique de son pays, d'Evo Morales. Elle aimerait que son pays sorte de la pauvrete et elle a l'air decue par Evo (meme si elle trouve ca bien que pour la premiere fois dans le pays un president indigene soit elu), qui d'apres elle s'entoure d'une equipe d'incompetents et a le tort de se rapprocher de Hugo Chavez (d'autres personnes avec qui j'ai discute ont formule le meme genre de deception vis-a-vis de Morales, allant meme parfois jusqu'a parler de trahison: tout cela me donne envie de comprendre un peu plus la politique du pays, je me mets a lire la presse bolivienne, j'essaierai sans doute d'en parler plus tard).

    Un peu plus tard, une des filles d'Alejandra, professeur d'espagnol est arrivee dans la boutique, puis une petite-fille, terminant ses etudes de medecine. Le lendemain, nous avons ete invitees pour l'apero dans la boutique. Les beaux-fils etaient la, avec guitare et accordeon, ainsi que l'arriere-petit-fils sur la photo.


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  • Chili, Santiago

    Marcela nous guide pour une visite privee du couvent et de l'eglise Santa Clara de Sucre. Le couvent est encore aujourd'hui habite par des religieuses franciscaines, qui cultivent de magnifiques fleurs dans le jardin du cloitre. Marcela qui a commence la visite un peu guindee et au pas de course, s'est, apres le portrait, deridee. Nous etions seules dans la grande eglise (a l'exception d'une religieuse devant toujours tourner le dos au public, pres de l'autel) et d'un homme assis sur des marches pres d'une porte d'entree (que faisait-il la echoue?). Marcela ouvrait puis refermait a cles (de grandes cles a l'ancienne) derriere elle une a une les portes des differentes dependances du lieu, si bien que de nouveaux toursites en quete de visite auraient trouver le lieu clos. Ce qui nous est d'ailleurs souvent arrive pour d'autres eglises de Sucre ou Potosi. Marcela me conseille vivement la visite de Cuzco et du Machu Pichu.

    Remarque: Marcela avait d abord choisi Belleza, mais lorsqu elle a ecrit les mots, elle l a remplace par Dios.


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