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    Feli, serveur dans un restaurant, un peu intimide je crois par la photo et la question.

    Ses mots: bicicleta, bicicleta y bicicleta.


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  • Pas eu un moment seule depuis Madrid.

    Escale avec une etudiante toulousaine en partance pour l'Uruguay pour un stage dans une association feministe. A cote de moi dans l'avion, une instit marseillaise egalement en mi-temps annualise et qui a reserve la meme auberge! Nous decidons de prendre ensemble le bus a deux pesos plutot que le taxi a plus de cent pesos et nous mettons plus de deux heures pour rejoindre notre mignonne auberge. Manifestants pour une vie plus digne qui bloquent la route a proximite de l'aeroport: le bus et d'autres voitures ne s'en incommodent pas et sortent de la route pour rouler sur les espaces de gazon qui la bordent!

    A l'auberge, une majorite de francais, je ne suis pas trop depaysee. Une fille sur la route depuis sept mois pour un tour du monde, un toulousain qui vient de debarquer a BA et compte voyager au moins six mois. Les voyageurs d'un mois deviennent des exceptions. Une prof des ecoles en conge formation prend des infos pour son enquete sur les gens en dispo!

    Nous partons en vadrouille dans la ville avec l'instit de l'avion et le toulousain. Quartier ancien de San Telmo, petites boutiques, tags sur certains murs, lieux culturels, puis traversee d'un quartier d'affaires avant de rejoindre la gare routiere de Retiro. Toutes les compagnies de bus ont leur stand et proposent leurs tarifs! Mise en concurrence, pas facile de s'y retrouver.

    C'est l'ete, il fait chaud, il fait bon. Les premiers contacts avec la langue espagnole ne sont pas evidents, je ne comprends rien quand les gens me parlent, a part lors d'une discussion avec un nicaraguen sandiniste et musulman, Mohamed, aui vendait des photos du Che sur la Plaza de Mayo: il voulait savoir comment on dit de gauche en francais.

    Meme si nous faisons tres touristes et si nous pouvons eprouver la patience des gens avec notre espagnol lamentable, les gens sont charmants et patients avec nous.

    Je n'ai pas encore compris comment transferer mes premieres photos sur ordi, des que je peux, je le fais. Aujourd'hui, je pars en vadrouille toute seule dans la ville...

    Hasta luego


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  • J-1

    Découverte du blog.

    Deux images avant départ:

    - l'intensité des ciels des Andes: cela fait un an et demi que je n'ai pas quitté Paris, j'ai oublié la saveur des étoiles!

    - les cafés de Buenos Aires.

    Dans mes bagages, pas d'ordi finalement, mais de la lecture:

    La montagne de l'âme de Gao Xingjian: l'esprit du voyage, mais en Chine.

    Les détectives sauvages de Roberto Bolano: découvrir un auteur chilien, roman polyphonique qui a l'air chouette.

    Anna Karénine: parce que je m'étais arrêtée au voyage de Mme Karénine dans le train, moment où elle tombe amoureuse.

    Les braises, de Sandor Marai.

    Et évidemment, un guide par pays: ouille mes épaules!

    Et en guise de conclusion à ce premier article, un extrait de poème de Baudelaire: "Le voyage"

    À Maxime Du Camp.


                                         I
     
    Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
    L’univers est égal à son vaste appétit.
    Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
    Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
     
    Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
    Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
    Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
    Berçant notre infini sur le fini des mers :
     
    Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
    D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
    Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
    La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
     
    Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
    D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
    La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
    Effacent lentement la marque des baisers.
     
    Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
    Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
    De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
    Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
     
    Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
    Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
    De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
    Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

     

     


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